Décryptage La santé

Ces médicaments qui diminuent votre fertilité

Hello mes orchidées ! Aujourd’hui j’avais envie de vous parler d’un sujet assez sensible : la fertilité. Je dresse ici une liste des médicaments qui diminuent votre fertilité à votre insu : ibuprofène, paracétamol .. la liste est longue.

La fertilité, ce sujet tabou

La fertilité. C’est un sujet assez tabou que l’on ne préfère pas évoquer surtout durant les dîners de familles où on te lance en pleine figure « ALORS CE BÉBÉ, TOUJOURS PAS ? ». Avoir un enfant c’est un choix, une décision pour la vie et ce n’est pas la pression qui devrait vous pousser à procréer ou pas.

Mais là n’est pas le sujet, je veux vous parler aujourd’hui de ces médocs que l’on avale comme des bonbons et qui chamboulent nos hormones et notre corps tout entier.

C’était il y a quelques mois de ça, après avoir subi une épidémie de grippe dans la famille et après avoir englouti des boites d’ibuprofène que mon chéri m’a fait remarquer quelque chose. Dans la notice de ce dernier (qu’on ne lit presque jamais, avouons -le)  était mentionné entre les lignes « Si vous êtes une femme, IBUPROFENE « .. », comprimé pelliculé peut altérer votre fertilité. Son utilisation n’est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant. » et la BIM j’étais complètement ahuri.

Un médicament qui est prescrit CONSTAMMENT contre les douleurs des règles altère notre fertilité ? Les effets sur le long terme alors on en parle ? Une énième imposture comme sa très chère sœur la pilule contraceptive dont on reparlera plus tard. Il est aussi utilisé pour les maux de tête et de dents, de douleurs chroniques, d’états grippaux, de fièvre … la liste est longue pour cet anti-inflammatoire.

Après cette découverte j’ai décidé de faire mes propres recherches et voilà la liste des médicaments à ne PAS PRENDRE si vous souhaitez concevoir.

ATTENTION : Je ne conseille à personne d’arrêter son traitement en cas de maladie grave, je relate seulement des faits scientifiques afin d’informer celles et ceux qui souhaitent concevoir. En cas  de doute, prenez toujours l’avis d’un médecin avisé.

La liste médicaments à éviter si vous souhaitez concevoir

Ces médicaments à ne pas prendre si vous voulez concevoir bébé

 

  • TOUS les médicaments contenants du Paracétamol

Par ordre alphabétique :

→ Actifed , Actron , Algicalm , Algisedal , Algodol , Algotropyl , Cefaline , Claradol , Clarix , Codoliprane , Compragyl , Coquelusedal , Dafalgan , Doliprane ,Dolirhume , Dolko , Dolstic , Drill Rhume , Efferalgan , Excedrinil , Fervex , Flustimex , Gaosedal , Geluprane, Humexlib , Humex , Ixprim , Izalgi , Klipal , Lamaline , Lindilane , Migralgine , Novacetol , Panadol , Paracetamol , Paralyoc , Perfalgan , Prontalgine , Rhumagrip , Theinl , Tramadol , Trophires , Zaldiar …

Le paracétamol est à éviter comme chez la femme que chez l’homme.

Chez la femme, selon l’Inserm il a un effet négatif sur les cyclo-oxygénases qui synthétisent les prostaglandines. La consommation excessive de paracétamol diminue donc la produit des prostaglandines qui jouent un rôle considérable dans le bon déroulement de l’ovulation chez la femme. Néanmoins, cette action est réversible dès l’arrêt du traitement.

Chez l’homme, selon l’Inserm, les antalgiques les plus utilisés, comme le paracétamol pourrait agir comme un perturbateur endocrinien et nuire la fertilité des hommes en réduisant la production de testostérone.

 


  • TOUS les médicaments contenants de l’Ibuprofène

Par ordre alphabétique :

→ Advil , Antarene , Antadys,  Brufen , Cliptol , Expanfen , Hemagen Tailleur , Ibufetum , Ibupradoll  ,Ibuprofene , Ibutabs , Intralgis, Iprafeine , Nureflex , Nurofen ,Nurofenfem , Nurofenfalsh, Nurofentabs , Pedea , Rhinadvil , Rhinureflex , Spedifen , Spifen , Upfen …

L’ibuprofène est à éviter comme chez la femme que chez l’homme.

Chez la femme, selon les notices, la prise d’ibuprofène à un jeune âge peut être toxique pour les ovaires et provoquer des problèmes de fertilité. De plus, prise en première partie du cycle il interagirait avec les hormones qui régissent l’ovulation et pourrait la décaler dans le temps voire carrément la bloquer.

Chez l’homme, une prise prolongée diminue le taux de testostérone et donc la production de spermatozoïdes. « Ce dernier exerce chez les jeunes hommes des effets perturbateurs endocriniens sévères conduisant à un état appelé hypogonadisme compensé »

En cas de grossesse en cours (si vous êtes enceinte d’une petite fille) :

L’ibuprofène est souvent utilisé par les femmes enceintes. Des chercheurs en laboratoires américain ont donc exposé des cellules fœtales ovariennes de rats à des doses usuelles d’ibuprofène, soit de manière comparable aux doses auxquelles un fœtus est exposé quand une femme enceinte utilise ce médicament.

Le résultat effectué sur ces tests en laboratoire : dès deux jours d’exposition au produit, on observe une « perte dramatique » (je cite) des cellules ovariennes, quel que soit l’âge du fœtus. Après l’arrêt de l’exposition, les ovaires n’ont pas récupéré totalement de cette agression. L’ibuprofène pendant la grossesse diminue donc la réserve ovarienne de l’enfant à naître.


  • Les anti-inflammatoires non stéroïdiens

Tous les anti-inflammatoires sont à éviter si possible, encore plus ceux notés ici.

Quelques exemples des médicaments contenant les molécules :

  • Naproxène sel de Na → Alevetabs, Antalnox , Apranax , Naproxène sodique teva ..
  • Diclofénac → Antacalm, Diclofénac , Flector , Solaraze , Tendol , Voltarenactigo , Volatènophta , Voltarenplast, Voltarenspe..
  • Etoricoxib → Arcoxia , Etoricoxib ..

Chez la femme une étude réalisée dans une clinique Irakienne a montré une baisse significative de la production progestérone (une hormone essentielle pour l’ovulation) chez les femmes qui en prenaient quotidiennement pour leur mal de dos.  Au cours d’un traitement par anti-inflammatoires, l’organisme ne produira plus de prostaglandine. Conséquence: chez les femmes suivants de tels traitements, l’ovulation sera empêchée ou retardée. Néanmoins, cette action est réversible dès l’arrêt du traitement.

Les résultats de l’expérience étaient les suivants : Pour les femmes ayant reçu du Diclofénac, seules 6,3 % ont ovulé, 25 % pour celles qui ont pris du Naproxène et 27,3 % Etoricoxib.


  • Les antihistaminiques

Quelques exemples des médicaments contenant les molécules :

  • Histamine → Actifed Allergie , Aerius , Alairgix, Bilaska , Cetirizine , Desloratadine , Kestin , Lévocétirizine ,Loratadine …
  • Diphénhydramine → Nautamine , Actifed rhume jour et nuit ..
  • Détirizine → Actifed Allergie , Actifed rhinite allergique , Cétirizine , Virlix , Zyrtex ..
  • Loratadine → Clarityne , Dolliallergie , Loratadine ..
  • Fexofénadine → Fexofenadine , Telfast ..
  • Chlorphénamine → Actifed etats grippaux , Actifedsign , Clarix , Fervexrhume, Flustimex , Hexapneumine , Humex rhume , Humexlib ..

Chez la femme il est possible que la glaire cervicale (signe de l’arrivée de l’ovulation) soit moins importante en cas de prise d’antihistaminiques.

Chez l’homme selon une nouvelle étude effectuée en Argentine, les traitements à base d’antihistaminiques ne seraient pas anodins pour la fertilité masculine, car ils affecteraient la fonction testiculaire. En effet cela conduirait à produire des spermatozoïdes difformes, peu nombreux et qui se déplacent difficilement jusqu’à l’ovule.


Les medicaments qui baissent vos chances de concevoir

  • Certains anti-dépresseurs

Ceux contenant la molécule de :

  • Fluoxetine → Prozac
  • Paroxetine → Deroxat, Divarius, Paxil

Chez l’homme selon deux chercheurs américains (Tanrikut et Schlegel) la prise de ces anti-dépresseurs notamment la paroxetine favorise la fragmentation de l’ADN spermatique, cela fait référence à des ruptures et des lésions dans le matériel génétique du spermatozoïde. Plusieurs études antérieures ont montré qu’un taux de fragmentation de l’ADN spermatique supérieur à 30% affecte la fertilité en augmentant le risque de malformation des embryons fécondés et donc de fausses couches.

En cas de grossesse en cours :

Les études sont assez controversées autour de la prise d’anti-dépresseurs en cas de désir d’enfants, néanmoins selon, une étude américaine relayée par le British medical journal, certains antidépresseurs dits inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS ; SSRI en anglais) augmenteraient le risque de malformations congénitales lorsque les femmes en prennent au cours de la grossesse.


  • Certains anti-cholestérol :

Ceux contenant la molécule de :

Gemfibrozil → Lipur

Chez l’homme des diminutions réversibles de la fertilité des mâles ont été observées dans des études de toxicité sur la reproduction chez le rat qui induit une baisse de quantité des spermatozoïdes. Néanmoins ces derniers revenaient à la normal après 8 semaines d’arrêt du traitement.


  • Les antipsychotiques (neuroleptiques)

Atypiques → ABILIFY , AMISULPRIDE , ARIPIPRAZOLE , CLOZAPINE , LEPONEX , OLANZAPINE , ORAP  , QUÉTIAPINE   , RISPERDAL , RISPÉRIDONE,   , SOLIAN  , TREVICTA  , XEPLION  , XEROQUEL , ZALASTA ,ZYPREXA

Classiques → CLOPIXOL , DIPIPÉRON , DOGMATIL FLUANXOL  ,HALDOL , LARGACTIL , LOXAPAC  , MODÉCATE  , NEULEPTIL , NOZINAN  , PIPORTIL  , SÉMAP   TERCIAN

Chez la femme selon une étude américaine « Reproductive Endocrinology & Infertility » le blocage des récepteurs de la dopamine D2 par des agents antipsychotiques peut entraîner une augmentation des taux de prolactine. Des taux élevés de prolactine (ou hyperprolactinémie) peuvent provoquer des cycles menstruels irréguliers et une anovulation en modifiant les taux d’œstrogène et de FSH.


  • Un anti-calvitie

Le médicament Propecia qui contient la molécule « finastéride »

Chez l’homme selon plusieurs études et notamment une publié dans « Journal of sexual medicine » Le Propecia peut provoquer des troubles sexuels qui persistent après l’arrêt du traitement. « Le chercheur a repéré des patients ayant développé des troubles sexuels, allant de l’impuissance à la baisse de la libido, après la prise d’un traitement à base de Finasteride (la molécule du Propecia). Il les a ensuite suivis dans le temps, les interrogeant après 9 puis 16 mois. Tous étaient des hommes jeunes et en bonne santé. Résultat: les dysfonctionnements étaient toujours présents un à deux ans après l’arrêt du traitement pour 44% des sondés; 3 à 5 ans pour 19%; 6 ans et plus pour 20%. »


  • Les stéroïdes

Selon le Journal of Urology  une infertilité serait causée par l’administration de ces stéroides et se présenterait le plus souvent sous la forme d’oligospermie (numération diminuée de spermatozoïdes) ou d’une azoospermie (absence complète de spermatozoïdes), accompagnée d’anomalies de mobilité et de morphologie des spermatozoïdes. La spermatogénèse reprend progressivement 4 à 12 mois après la discontinuation du régime. Les effets négatifs peuvent toutefois persister plus longtemps.


Pour les antibiotiques je n’ai pas trouvé de sources sûres qui indiqué qu’ils diminuaient les chances de concevoir pour les femmes ou pour les hommes. Je mets donc un point d’interrogation sur ce dernier, mais si vous avez des sources fiables je suis preneuse !


cannabis et fertilité

Le cas des stupéfiants :

Vous vous doutez que les drogues et autres stupéfiants sont à ABSOLUMENT éviter si vous souhaitez concevoir, notamment les drogues dites « douces » comme le cannabis.

Pour l’exemple du cannabis :

Chez l’homme, cela entraîne une diminution de la production de sperme, de la mobilité des spermatozoïdes et de leur durée de vie. De plus, selon des chercheurs de la Duke University de Durham (États-Unis) ont mené des expériences sur des rats de laboratoire et auprès de 24 hommes, montrant que le THC du cannabis provoquait des modifications structurelles de l’ADN du sperme. On parle ici de modification épigénétique, c’est-à-dire que ce ne sont pas les gènes en eux-mêmes qui sont modifiés, mais l’expression de ces gènes, par différents mécanismes complexes.

Chez la femme, cela entraine un risque augmenté de kystes de l’ovaire et un risque d’infertilité (impossibilité à concevoir) pour les femmes ayant consommé du cannabis dans l’année précédant la tentative de conception. De plus, la grossesse est plus difficile avec un risque augmenté de fausses-couches et de grossesses extra-utérines.


Quelques recommandations.

  • Avant d’arrêter un traitement, demandez toujours l’avis d’un médecin / pharmacien.
  • Si possible stopper la prise de médicaments cités plus hauts 2 mois avant de débuter vos essais pour un futur bébé.
  • Ne stressez pas, prenez votre temps et allez à votre rythme et surtout prenez soin de vous !

En espérant que cet article ait pu servir, n’hésitez pas à le partager autour de vous si vous ne connaissiez pas ces médicaments qui peuvent affecter notre fertilité. Si vous avez d’autres informations sur différents types de médicaments, n’hésitez pas à me le faire savoir pour que je le rajoute dans l’article !

Épingle cet article sur Pinterest s’il t’a plu 🙂

Ces médicaments qui diminuent votre fertilité. Je dresse ici une liste des médicaments qui diminuent votre fertilité à votre insu : ibuprofène, paracétamol .. la liste est longue. #bébé #fertilité

 

Et toi, tu connaissais ces effets indésirables ? Un article sur les plantes à prendre pour booster ta fertilité ça t’intéresse ?

Des bisous les fleuries,

Blue Althea

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Fleur_des_îles

Un grand merci pour votre article! Je suis tombée malade le mois dernier (en plus durant la première partie de mon cycle) et j’ai dû prendre en alternance toutes les 4h du paracétamol et de l’ibuprofène durant 3 à 4 jours consécutifs. Et depuis pas de règles. J’ai 7j de retard alors que je suis hyper bien réglée. J’ai fait un test de grossesse: négatif! Je suis persuadée suite à votre article que c’est lié à cette prise de médicaments qui ont dû contribuer à la diminution de ma production de prostaglandines. Du coup, savez-vous s’il est possible d’augmenter la… Lire plus..

Serena

Coucou,
J’ai trouvé ton article hyper intéressant ! Pour ma part, j’ai pas mal réduit ma consommation de médicaments depuis que je suis suivie par une homéopathe 🙂 C’est pas mal d’être accompagnée pour trouver la meilleure solution pour se passer de médicaments je trouve ^^

The 98's Girl

Coucou ! 🙂 Ton article est très intéressant et complet. Pour ma part, j’évite depuis toute petite de prendre des médicaments pour privilégier des méthodes plus naturelles (qui sont tout autant efficaces pour des maux communs). En tout cas je trouve ça super que tu abordes ce sujet !

CoCo

Rolala mais c’est l’angoisse! Je suis obligée de prendre de l’ibuprofene quand j’ai mes règles… il n’y a rien qui me soulage… pourtant j’essaie tisane de framboiser, capsules d’huile d’onagre/bourrache, huile essentielle de basilic tropical, faire hyper attention à mon alimentation… le projet bébé est tout récent donc bon faut que je me détende c’est sur… en tout cas merci pr cet article!

LOUISE

N’hésite pas à consulter un ostéopathe peut-être qu’il s’agit d’un problème mécanique, dans le sens où si ton utérus est mal positionné il peut causer des douleurs étant donné que l’écoulement du sang peut être bloqué 🙂

Magalie

Hé bien je ne savais pas tout ça ! Ça fait un peu peur quand même … De mon côté depuis que j’ai changé mon alimentation j’ai beaucoup mois de soucis donc j’en prends très rarement (Doliprane ou Nurofen) et vraiment quand ça ne passe pas tout seul et que ça devient insupportable, que ça me tape sur les nerfs.